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Comment utiliser le Mind Mapping pour trouver des solutions à vos problèmes

Author Cédric Vimeux    Category Créativité     Tags , ,

Article invité rédigé par Hélène WEBER du blog Donnez du Sens, dans le cadre de l’événement La Valse des Invités.

Si vous n’avez jamais entendu parler des Mind maps (ou schéma heuristique ou carte mentale ou topogramme…) lisez d’abord cet article : Les cartes heuristiques, l’outil ingénieux qui va révolutionner votre façon de penser (et de vivre).

Si vous savez de quoi il s’agit, mais que vous n’êtes pas convaincu, ou que vous utilisez régulièrement l’outil pour écrire des articles, planifier des projets, faire des fiches de révision ou mettre en forme vos idées et que vous rencontrez quelques difficultés…cet article pourra sûrement vous être utile.

Enseignante en école d’ingénieur, je suis chargée d’accompagner les étudiants de première année concernant l’approfondissement de leur projet professionnel et l’acquisition de méthodes de travail adaptées aux études supérieures.

Je leur ai parlé cette année des Mind maps avec un enthousiasme tout simplement sidérant (qui pense encore que les profs ne croient en rien ?) et voici ce que j’ai obtenu comme réponse :

  • « Ouais, c’est bien sympa votre truc, mais moi je suis pas dessinateur professionnel »,
  • « Super, et mon cours qui fait 192 pages, je le fais tenir comment sur votre toile d’araignée ? »
  • « Moi j’ai fait un essai et je me suis retrouvé avec des bouts de phrase dans tous les sens. C’est inexploitable votre truc ».

Le fait est que je trouve cet outil VRAIMENT intéressant et que j’ai donc eu à cœur de donner des réponses aux questions posées, et des solutions aux problèmes soulevés :

mind map, carte heuristique, hélène weber

Est-on obligé de… A-t-on le droit de… Peut-on… ?

Partez d’abord d’un principe simple : en ce qui concerne les Mind maps (ou tout autre outil visant l’amélioration de la productivité, de la créativité ou de l’efficacité d’ailleurs), vous êtes toujours libre de faire comme bon vous semble.

N’est-ce pas d’ailleurs ce que vous faites déjà ?

Vous prenez ce qui vous intéresse dans une démarche, et vous l’adapter ensuite pour qu’elle colle à vos besoins, vos objectifs ou votre personnalité.

J’émets néanmoins une réserve :

Avant de sucrer purement et simplement certains aspects de l’outil, assurez-vous que vous ne le faites pas pour de mauvaises raisons (c’est trop compliqué, ça demande trop de temps ou trop d’efforts…), alors que cet aspect constitue justement la valeur ajoutée de l’outil en question.

Des exemples ?

Est-on obligé de dessiner ou de mettre de la couleur dans sa Mind map ?

Non, vous n’êtes pas obligé.

Par contre, sachez que les Mind maps ont été inventées, entre autres, pour booster les capacités de mémorisation, et que l’usage de la couleur et des dessins constitue un moyen dont l’intérêt a été scientifiquement prouvé dans ce domaine.

Notre mémoire visuelle étant naturellement prodigieuse (Lisez pour vous en convaincre le livre de Joshua Foer Aventures au cœur de la mémoire), tout ce qui vient la stimuler augmentera vos capacités à vous souvenir des informations sur le long terme.

Peut-on écrire des phrases entières ou doit-on n’utiliser que des mots-clés ?

Là encore, vous pouvez écrire des phrases entières sur les branches de vos Mind maps (les personnes qui ont un profil d’apprentissage auditif/verbal se sentiront naturellement plus à l’aise si elles rédigent entièrement certaines informations).

Par contre, si Tony Buzan (l’inventeur des Mind maps) suggère de n’utiliser que des mots ou des images-clés, il y a aussi des raisons :

  • Beaucoup de mots (les conjonctions de coordination, les articles, etc.) ne jouent aucun rôle dans la mémorisation,
  • Car le cerveau, quand il stocke les informations, ne fait qu’associer des concepts et des mots-clés entre eux.

Lorsque vous faites un effort pour vous souvenir de quelque chose (essayez par exemple de vous remémorer le dernier article intéressant que vous avez lu sur un blog…), tout ne vous revient pas de manière organisée et chronologique en mémoire.

Vous vous souvenez d’abord de quelques idées-clés, et si vous faites un effort conscient, d’autres souvenirs vous reviendront progressivement, par association (d’autres arguments, exemples ou bouts de commentaire…).

Si vous n’inscrivez que des mots-clés sur votre Mind map, associés-les uns aux autres grâce aux ramifications de vos branches.

Ce sont les articulations logiques entre les idées qui seront mises en évidence : les idées seront associées entre elles de manière beaucoup plus ténue, ce qui favorisera également votre créativité.

Car qu’est-ce finalement que la créativité sinon la capacité à produire des liens inédits entre différents concepts ou différentes idées.

Comment choisir les bons mots-clés ?

Le bon mot-clé est celui qui a le meilleur « pouvoir de réactivation ».

Quand vous le lisez, il fonctionne comme un indice auquel est « raccroché » toute une ribambelle d’autres idées, concepts ou informations.

Lorsque l’on fait la Mind map d’un livre, d’un cours ou plus généralement d’un contenu qui n’est pas de soi, doit-on obligatoirement reprendre le plan de l’auteur ?

Encore une fois le fameux « doit-on ».

Lorsque vous utilisez l’outil pour vous approprier un contenu, il me semble important (mais ce n’est que mon avis) de vous assurer que vous avez bien compris la pensée de l’auteur avant de la discuter, la critiquer ou l’invalider.

Parfois, comprendre un auteur vous conduit à réorganiser ses arguments et sa pensée selon une logique qui vous paraît plus… logique.

La flexibilité de l’outil Mind map s’adapte particulièrement bien à ce processus de personnalisation et d’adaptation.

Lorsque l’on réalise une Mind map sur un contenu volumineux, jusqu’où doit-on aller dans les détails (ou dans la synthèse) ?

Faut-il concentrer toutes les informations sur une même Mind map ?

Lorsque vous « mind mappez » pour vous approprier un contenu, vous passez par différentes étapes :

  • Une première lecture rapide,
  • Une lecture plus approfondie,
  • Un approfondissement des concepts les plus compliqués,
  • Une prise de recul pour une vue d’ensemble,
  • Une synthèse des informations-clés en vue de les mémoriser.

En réalité, vous pouvez réaliser une Mind map à chacune de ces étapes. Elle sera le reflet de votre niveau de compréhension et de distanciation critique.

Plus vous maîtriserez le contenu, plus il sera simple pour vous de trouver les mots-clés les plus pertinents (un simple mot suffira alors à réactiver un grand nombre d’informations) et de les associer (les liens logiques entre les idées vous apparaîtront de plus en plus clairement).

Comment dépasser « l’effet brouillon » ?

Si ce sont les idées, les informations ou les mots-clés qui vous donnent cette impression de brouillon, c’est :

  • soit que vos idées elles-mêmes sont brouillonnes,
  • soit que les idées de la personne dont vous Mind mappez le propos (et/ou la façon dont elle l’expose) le sont.

Ce n’est pas un problème a priori (même si l’on préférerait penser clairement d’emblée, écouter des orateurs ou lire des auteurs dont le propos est clair et structuré).

Des idées géniales se cachent parfois sous un emballage peu avenant (et inversement d’ailleurs…).

De la même façon que vous pouvez faire le brouillon d’un dessin ou d’un écrit, vous pouvez commencer par faire le brouillon d’une Mind map. Les outils informatiques sont alors idéaux pour corriger, adapter et améliorer sa production au fur et à mesure.

Comment prévoir ou gérer l’espace nécessaire ?

C’est l’un des avantages d’utiliser un logiciel informatique (Xmind et Freemind sont des logiciels de Mind map gratuits) : vous n’avez pas à anticiper l’espace nécessaire.

Par contre, lorsque vous passez à la phase « impression », vous pouvez avoir des surprises….du genre, une Mind map qui occuperait un mur entier de votre bureau (c’est du vécu…).

Certains de mes étudiants réalisent des fiches de révision sous forme de Mind map. Une fiche par feuillet A4 constitue un bon objectif pour réactiver ensuite régulièrement le contenu en vue de le mémoriser.

Une Mind Map peut ainsi correspondre à un chapitre, au plan général du cours, à une méthode de résolution d’un problème, etc, et même tout cela à la fois. Chacun trouve l’usage qui lui convient.

Comment trouver l’inspiration ?

Voilà une question que je trouve très intéressante.

Malheureusement, au risque de vous décevoir, « une manière d’organiser les idées » ne remplacera jamais les idées elles-mêmes, aussi ingénieuse soit-elle.

Ainsi, si vous utilisez cet outil pour :

  • écrire un article : il ne trouvera pas son contenu pour vous,
  • planifier un projet : il ne vous fournira pas de méthodologie (même si certaines boîtes de conseil vous propose des Mind maps pré-formatées dont vous n’aurez plus qu’à remplir les branches/cases) ; mais ayez en tête qu’il existe de multiples « méthodologies de projet » et qu’il est peut-être préférable de payer pour vous former à l’une d’entre elle plutôt qu’à l’utilisation d’une Mind map qui ne constituera qu’une « boîte vide »: si vous avez compris la démarche, vous saurez parfaitement formater par vous-même votre Mind map,
  • faire des fiches de révision : il ne vous permettra pas de mieux comprendre si vous ne faites pas l’effort de vous questionner et chercher les réponses à vos questions.

Par contre, ayez à l’esprit qu’une Mind map constitue « une manière d’organiser et structurer les informations » qui favorise :

  • la mémorisation : car elle permet d’utiliser toute une série de procédés mnémotechniques particulièrement efficaces (les couleurs, l’espace, les associations, etc.),
  • la compréhension : car elle oblige à rechercher et mettre en évidence les liens logiques entre les informations,
  • la réflexion : car elle contraint à catégoriser et organiser ses connaissances,
  • la créativité : car elle invite à générer des liens inédits entre vos idées.

Et c’est déjà pas mal, non ?

PS: Hélène vous invite à écouter The Beatles ;)

Image de prévisualisation YouTube

Article invité rédigé par Hélène WEBER. Visitez son blog Donnez du Sens.

29 Comments to “Comment utiliser le Mind Mapping pour trouver des solutions à vos problèmes”

  • Kris@robot piscine promo 2 juillet à 16 h 48 min

    Je pratique le mind map depuis quelques années maintenant et cela m’aide beaucoup à synthétiser mes idées, à ne pas louper les idées clés de chaque projet que j’entreprend et à garder en tête mes objectifs !

    J’aurais bien aimé avoir une prof qui m’enseigne cela !

  • Cédric Vimeux 2 juillet à 16 h 50 min

    Bonjour Hélène,

    Merci pour ce bel article.

    Cédric

    • Hélène 3 juillet à 11 h 34 min

      Merci Cédric pour ton invitation à venir nous exprimer sur ton blog en ton absence.
      A bientôt,
      Hélène

  • [email protected] 2 juillet à 17 h 02 min

    merci beaucoup pour cet article,j’utilise votre flux sur mon blog wordpress!

  • Ludovic @Planning en ligne 2 juillet à 17 h 03 min

    Bonjour,

    Merci pour ce post de bonnes pratiques du mind-mapping. Je suis un utilisateur plus que convaincu qui travail chez un éditeur de logiciel de mind-mapping.

    Pour ma part à la question « Comment choisir les bons mots-clés ? » j’utilise la méthode QQOQCCP (qui, quoi, où …). Cela permet lorsque tu fais ta décomposition en sous-noeud d’avoir des mots clés pertinents, car tu fais une synthèse de l’ensemble des réponses à ces question et tu synthétise différents cas.

    Le site pour lequel je travail : http://www.mistermind.com/ fournit une solution en ligne pour la construction et le suivi du planning via le mind-mapping. Cela permet de gérer différentes projets et problématiques via un mind-mapping. En fait la méthode de mind -mapping permet de construire naturellement la structure d’un projet. A partir de là le suivi est dès plus naturell, car modifiant l’avancement d’un noeud de plus bas niveau automatique cela impact le projet général.

    Merci pour cet article

    Ludovic

    • Hélène 3 juillet à 11 h 51 min

      Bonjour Ludovic,

      Vous dites que « la méthode de mind -mapping permet de construire naturellement la structure d’un projet ». Je ne suis pas entièrement d’accord…
      La méthodologie de projet que vous suggérez (qui, quoi, où…) pourrait très bien se passer de Mind map, et être néanmoins pertinente.

      J’ai réalisé une vidéo sur mon blog dans le cadre de laquelle j’aborde la question suivante : comment et surtout pourquoi faire des fiches de révision sous forme de Mind map ?

      J’avoue que je me suis longuement posée la question. Si les infos rassemblées sont les mêmes, quel intérêt de les organiser en partant du centre, sur des ramifications successives, uniquement à l’aide de mots-clés ou d’images…?

      Pour moi, il est important de différencier le fond de la forme. Une Mind map, ce ne sera jamais qu’une manière particulière d’organiser et de structurer les informations. Cela ne remplacera jamais un questionnement pertinent ou une réflexion approfondie. Et puis, ce n’est pas si « naturel » que ça pour beaucoup de personnes…

      Maintenant, là où je vous rejoins, c’est que c’est un outil qui s’adapte vraiment bien à beaucoup de manières de penser.

      A bientôt,
      Hélène

  • Christophe 2 juillet à 17 h 36 min

    Merci Hélène pour cet article qui permet de relativiser les « doit-on » et autres « faut-il » pour donner des explications concernant les différentes bonnes pratiques en matière de mind mapping.
    Bonne journée,

    Christophe

  • Nassim de E-Methodologie 2 juillet à 17 h 37 min

    Bonjour Hélène et merci pour cet article,

    Je connaissais le mindmapping mais j’ai jamais poussé la réflexion concernant l’utilisation des outils aussi loin.

    Amicalement,

    Nassim

    • Hélène 3 juillet à 11 h 55 min

      Bonjour Nassim,

      J’avoue avoir été séduite d’emblée par les Mind maps, et avoir ensuite pas mal déchanté en présentant l’outil à mes étudiants…pour ensuite approfondir les questionnements soulevés et précisé progressivement l’intérêt et les limites de l’outil.

      Je suis à la fois très enthousiaste et très critique. Du coup, dès que mes étudiants me posent des questions (beaucoup trop souvent pertinentes d’ailleurs…), j’ai tendance à vouloir approfondir pour préciser, discuter, « dialectiquer », etc.

      C’est sans fin et épuisant, mais particulièrement intéressant aussi.

      A bientôt,
      Hélène

  • Christophe@Blog Efficartes 2 juillet à 17 h 40 min

    Merci pour cet article qui donne des explications concrètes aux bonnes pratiques en matière de mind mapping. J’ajouterai que la réalisation de cartes manuelles permet une meilleure appropriation des informations, par le phénomène de mémoire kinesthésique (liée au mouvement de la main).
    Bonne journée,

    Christophe

  • Amin @ Reveil Ultra Matinal 2 juillet à 17 h 45 min

    Très bon article.

    Depuis que j’ai découvert le mind mapping, ça a facilité beaucoup de mes projets.

  • Jean-Marie 2 juillet à 21 h 20 min

    Bonjour Hélène.

    Article très intéressant.Je l’utilise d’ailleurs pour tout ce qui est rédaction d’article, projet personnel, ou quand je suis en panne d’idées. Il m’ aide énormément .
    En tout cas merci pour cet article.

    Jean-Marie

    • Hélène 3 juillet à 11 h 58 min

      Bonjour Jean-Marie,

      Vous auriez un exemple concret de la façon dont une mind map vous a aidé à trouver une idée d’article ? Comment procédez-vous exactement pour booster votre créativité ?

      à bientôt,
      Hélène

  • optimisation wordpress 2 juillet à 23 h 49 min

    C’est très pratique en effet, je l’utilise quand j’ai des longs articles à faire, ça m’aide à le structurer par paragraphe.

    Merci

    • Hélène 3 juillet à 12 h 02 min

      Bonjour,

      Pourquoi et comment une Mind map vous aide-t-elle à structurer vos idées en paragraphes ?

      Ce qui me vient, c’est que comme vous êtes obligé de formaliser ce que vous voulez dire idée par idée (ou branche par branche), cela vous contraint à préciser chaque articulation de votre pensée…mais est-ce que c’est ça ?

      à bientôt,
      Hélène

      ps : c’est sympa de pouvoir poser des questions, parce que je m’en pose encore plein moi sur cet outil

  • Kelly@autoradio scirocco 3 juillet à 0 h 21 min

    Le mind mapping, je le connaissais surtout à travers une appli sur mon iphone. Et, j’admets que le meilleur moyen que j’avais de m’y retrouver c’est de commencer par des idées simples puis de les restructurer afin cela me servait surtout à amplifier mes idées. Mais dans cet article nous trouvons vraiment un joli tuto de ces réels utilisations. Vraiment merci et à bientôt.

  • Didier@toutpourlamemoire 3 juillet à 8 h 29 min

    Bonjour Hélène,

    à mes yeux également, le Mind-Mapping est certainement une des meilleures techniques de mémorisation et d’organisation d’informations et d’idées.

    Je ne connais cette méthode que depuis quelques mois, mais j’en suis déjà fortement devenu addicte.

    J’organise tout autant ma vie professionnelle que privée avec cet outil purement génial.

    Est-ce le hasard ? Regardez de quoi traite mon dernier article sur la mémoire …

    http://toutpourlamemoire.com/memoire-et-performances/les-eleves-finlandais-champions-de-la-memoire-grace-aux-cartes-mentales/

    Un bon conseil pour celles et ceux qui hésitent encore, mettez-vous au plus vite aux cartes mentales, vous vous en féliciterez très bientôt…

    Encore merci Hélène pour cet excellent article :-)

    Didier

  • Charlotte forme jeunesse 3 juillet à 9 h 45 min

    Bonjour Hélène,

    Bien construit, bien clair, votre article. Merci.

    J’avais l’impression de perdre du temps avec cet outil, en fait c’est le contraire. Vous ‘avez mis en évidence le coté positif, constructif. Merci pour ces informations.

    Bien cordialement

    Charlotte

    • Hélène 3 juillet à 12 h 08 min

      Bonjour Charlotte,

      Beaucoup de mes étudiants n’ont pas cherché à s’approprier l’outil au moment où je le leur ai présenté.
      Puis, quelques mois après, j’ai rencontré une étudiante qui était complètement convertie et j’ai pu lui demander quel intérêt elle trouvait à faire des fiches de révision sous forme de Mind map. Elle m’a alors dit que c’était beaucoup plus long à faire qu’une fiche classique, mais qu’une fois qu’elle était faite, elle avait vraiment compris les notions et quasi-mémorisé l’ensemble.

      C’est donc plus long, mais pour un gain plus important (en ce qui concerne certaines utilisations du moins).

      Pourquoi ?
      Parce que cela l’obligeait à sélectionner les informations, à les mettre en lien et à les organiser de manière logique. Ce qui n’est pas du tout une obligation lorsque l’on rédige une fiche de révision classique.

      Perdre du temps pour en gagner…

      A bientôt,
      Hélène

  • Patrick@Créateur de listes de prospects 3 juillet à 10 h 22 min

    Bonjour Hélène,

    Vous êtes enseignante et vous écrivez « et vous l’adapter » ?

    Rassurez-vous, je vous taquine et je fais plus que probablement plus de fautes dans un texte que vous dans le site complet :)

    Amicalement
    Patrick

    • Hélène 3 juillet à 12 h 11 min

      Bonjour,

      Oui, je reconnais bien volontiers, je suis enseignante ET je fais des fautes d’orthographe…

      Sur les Mind maps, on écrit moins…donc moins d’occasion de faire des fautes…mais elles se voient plus puisqu’il y a moins de mots…c’est insupportable…

      A bientôt,
      Hélène

  • Christian @ conseil jardinage 3 juillet à 10 h 24 min

    Très bon article, très clair. Il pourrait bien en réconcilier plus d’un avec ce genre de logiciel. Personnellement je trouve ça très pratique pour organiser l’écriture de gros articles ou d’ebook Quand on a une montagne d’idée qui arrive en vrac dans la tête, y a pas mieux pour y mettre de l’ordre et vite s’y retrouver.

    merci

  • samuel 3 juillet à 11 h 02 min

    Bonjour Hélène,

    je l’utilise déjà et depuis là, j’ai constaté que son efficacité
    est d’une grande importance dans tous les secteurs de la vie.

    Samuel

    • Hélène 3 juillet à 12 h 13 min

      Bonjour Samuel,

      Je vois que vous êtes un converti !

      Bonne continuation,
      Hélène

  • Jean-Luc de Moralotop 3 juillet à 11 h 21 min

    Bonjour Hélène,

    Quel plaisir de se retrouver entre utilisateurs de maps :).
    Gros consommateur, j’ai même conçu une application iPhone à partir d’elles.
    C’est dire combien elles sont précieuses.

    Comme tu le dis, elles ne remplacent ni les idées, ni la pertinence du propos ni le travail à faire.
    Mais elles organisent tout cela et sont d’une efficacité sans pareil.

    Et il suffit d’avoir recherché un enchainement d’idées et de raisonnements dans un document Word … pour vouloir évoluer et passer au Mind Mapping.

    Bon, je vous laisse, j’ai deux maps sur le feu …:)

    .

    • Hélène 3 juillet à 12 h 15 min

      Bonjour,

      Puis que vous semblez passionné, je vous soumets une autre question à laquelle j’aimerais beaucoup avoir des réponses :
      Pour vous, une Mind map est-elle personnelle ou transmissible ?
      Permet-elle de mieux réfléchir (seul ou à plusieurs) ou peut-elle ensuite être pertinente à partager ? Pourquoi oui, pourquoi non et à quelles conditions ?

      à bientôt,
      Hélène

  • Valentin Coach Éloquence 4 juillet à 11 h 56 min

    Salut Hélène, très bon article sur le mind mapping.

    J’utilise beaucoup cette technique non seulement à l’écrit, mais aussi à l’oral :

    – car une mind map permet de mobiliser très vite des idées, et il faut souvent être réactif pour produire un discours ;

    – car une mind map facilite la mémorisation, comme tu l’expliques très bien, grâce à ses éléments visuels.

    Le problème de la plupart des discours est qu’ils reposent sur une traditionnelle prise de notes, le texte souvent écrit trop petit, serré, tout en noir, bref, difficilement lisible si on ne garde pas le nez dessus. Du coup l’orateur est piégé par ses notes, et risque de perdre la ligne chaque fois qu’il relève la tête…

    Une mind map est donc plus efficace qu’une prise de notes traditionnelle, mais aussi qu’un simple plan : car celui-ci conditionne encore le déroulement de l’exposé de façon linéaire, et limite certaines digressions, empêche certains élans de spontaneité…

    Les couleurs sont importantes pour mémoriser, et également pour un relecture « éclair » : d’un seul coup d’oeil on se souvient aussitôt de l’idée associée à telle ou telle couleur. On peut même regarder ses notes de loin, sans avoir besoin de lire en détail les mots inscrits, tant que la couleur apparaît clairement.

    Ce qui permet donc de se détacher en partie de ses notes, ce qui est le but à l’oral.

  • fabienne OPTIMIND.be 8 juillet à 10 h 48 min

    Bonjour Hélène,

    Pour moi une carte peut être soit personnelle soit transmissible.

    C’est d’ailleurs la première question à ce poser avant la réalisation.
    Si elle est personnelle, les mots clés, les couleurs, les pictos et les émotions feront référence à notre système de valeurs (nos fameux crochets de Buzan).
    Par contre une carte à partager, doit être envisagée sous cet angle dès sa conception,afin de se poser la bonne question : est-ce que quelqu’un d’autre va comprendre ce mots clé, ce picto, est-ce assez compréhensible ?… Il faudra alors chercher des référents universels, dû moins propres à notre culture.

    La carte permet de réfléchir différemment. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je donne des formations de mind mapping et régulièrement apprenants me disent qu’ils pensent en mind mapping même s’ils ne la formalisent pas par écrit, et cela les aide.

    Une enquête réalisée 1 an après la formation de mes clients, confirme que 90 % des personnes continuent à utiliser le mind mapping, preuve pour moi que la technique est compatible avec le fonctionnement du cerveau et dépasse largement un effet de mode, de personnalité, de canal d’apprentissage ou de profil dominant.

  • fabrice 3 août à 21 h 47 min

    Bon, faut vraiment que je m’y mette moi…

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