Deux histoires, une morale, et un moyen infaillible de convaincre vos lecteurs
Lisez ces deux histoires inspirantes…
Parlons de leurs morales…
Et voyez comment vous pouvez convaincre vos lecteurs…
De l’autre côté de la rivière
Arthur voulait traverser la rivière qui barrait la route, mais ne savait pas comment s’y prendre.
Il la longea pendant des heures, sans trouver moyen de la traverser. Puis, il vit un homme de l’autre côté.
« Excusez-moi, par où faut-il passer pour aller de l’autre côté ? »
L’homme semblait ne pas comprendre. Arthur demanda de nouveau. L’homme ne comprenait toujours pas.
Arthur demande encore. Deux fois, trois fois, quatre fois. Jusqu’à s’énerver…
« Mais bon sang, vous le faites exprès ou quoi ? Je veux juste savoir par où passer pour aller de l’autre coté !!!!! », cria-t-il rouge de rage…
Et l’homme répond enfin : « Mais Monsieur, pourquoi vous énervez-vous ainsi ?… Vous êtes DÉJÀ de l’autre côté ! »
Le fou qui se prenait pour un cadavre
C’est l’histoire d’un fou qui se prenait pour un cadavre.
Un jour, un psychiatre désirant le libérer de son illusion lui demanda :
« Est-ce que les cadavres saignent ?
– Bien sûr que non, répondit le fou.
– Dans ce cas, voulez-vous que nous nous prêtions à une petite expérience ?
– Allons-y ! dit le fou.
Le psychiatre lui piqua légèrement le bout de l’index. Une goutte de sang perla aussitôt.
– Vous avez vu ? Vous saignez… dit le psychiatre.
Et le fou répond :
– Je ne savais pas qu’un cadavre pouvait saigner… »
La morale de ces deux histoires
Adoptez toujours le point de vue de vos lectures, de vos prospects et de vos clients. Surtout sur vos pages de vente.
Sinon, vous risquez de ne pas vous faire comprendre. Comme ce pauvre Arthur qui voulait traverser la rivière.
Et de toute façon, vos lecteurs résisteraient de toute leurs forces si vous adoptiez un point de vue différent du leur. Comme dans l’histoire du fou qui se prenait pour un cadavre.
Mettez-vous toujours à la place de ceux que vous voulez convaincre. C’est une des règles d’or du copywriting. Et de la persuasion.
28 Comments to “Deux histoires, une morale, et un moyen infaillible de convaincre vos lecteurs”
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Bonjour Cédric,
Lol, j’ai vraiment apprécié ces deux petites histoires.
Et je suis entièrement d’accord avec toi sur le dernier paragraphe de ton article.
La meilleur façon de réussir à convaincre quelqu’un est de se mettre à sa place.
Très bonne soirée à toi !
Giresse
Salut Cédric,
Ce serait comme une souris qui dirait à un éléphant « moi, je suis aussi grosse qu’un éléphant »!
L’éléphant lui expliquerait 10 fois que ce n’est pas vrai mais la souris n’en démordrait pas.
Pour elle, rien à faire, son pote est un naze, et elle est aussi grosse qu’un éléphant.
Alors, l’éléphant, cherchant une défense (ouais, bof) lui proposerais de se regarder tout les deux dans une glace.
La souris criant toujours à qui veut l’entendre qu’elle est aussi grosse qu’un éléphant et l’éléphant ayant juste envie de s’asseoir dessus pour la faire taire s’en irait à la recherche d’une glace.
Lorsqu’ils entendraient la musique du marchand de glace, ils se précipiteraient et en achèteraient une énorme (sorbet citron pour ivoire plus clair).
L’éléphant est soulagé en se disant cette fois que la souris va l’avoir dans le baba (au rhum, qu’ils en auraient profité pour acheter en même temps que la glace).
Et quand ils seraient tout les deux bien en face de la glace, la souris s’exclameraient toute fière en regardant l’éléphant « oh, je ne savais pas que tu étais une souris. »
Enfin, tout ça au conditionnel bien, sûr. Tout le monde sait que les souris et les éléphants ne parlent pas.
Sauf eux, ce qui m’a m’a permis de vous conter cette histoire que l’éléphant qui est dans mon jardin m’a dit tenir de son grand-père.
Et si vous ne me croyez pas vous n’avez qu’à venir lui demander.
@+
Christian.
Heuuu, j’ai été plus vite que mon correcteur et il n’a pas eu le temps de corriger les fautes (c’est mon éléphant qui a tapé le texte).
Et la grenouille qui voulait être plus grosse que le boeuf, elles sont aussi dans ton jardin ?
Demande voir à la souris. Et au passage transmet mes amitiés au renard et surtout au corbeau qui depuis qu’il a perdu son fromage broie du noir ;-)
Qui voilou? Le grand méchant loup? :D
Salut Cédric,
Oui Effectivement, c’est tout comme le storytelling, que je considère que c’est la façon la plus infaillible pour convaincre et de recadrage.
D’ailleurs, je crois que tu pratique la même chose dans ton blog ici.
raconter une petite histoire pour mettre le lecteur dans le bain, puis lui dire n’importe quoi et il fini par se convaincre par lui même.
elmokhtar
« raconter une petite histoire pour mettre le lecteur dans le bain, puis lui dire n’importe quoi ;-) et il fini par s’auto convaincre. »
C’est tout l’art de la métaphore mon ami. Cédric a de bonnes lectures et il nous délivre petit à petit tous ces secrets.
il faudrait être sot ou aveugle pour ne toujours pas savoir s’en servir .
Bien amicalement
Jacky
Salut cher ami Jacky,
Oui effectivement, c’est une technique surprenante de persuasion que e je découvre plus en plus.
Ps: tu es toujours au Maroc?
Merci à toi.
Bonjour,
En fait, nous avons tous un ENOORME ego, et si on ne se place pas exactement au point de vue de la personne a convaincre, et bien, elle fait tous pour rejeter nos propos.
Et le pire, c’est qu’elle le fait souvent inconsciement!
D’ou l’interet d’adopter le point de vue des lecteurs, comme le dit Cédric.
Pierre
Pour l’ego, c’est vrai. Mais certains en ont un colossal. Cela les empêchent même de réfléchir. On peut quand même y voir un point positif: c’est qu’ils n’ont pas peur du ridicule… :)
Sam
Parfaitement clair, mais difficile à mettre en place, je pense qu’il faut faire preuve de recul pour pouvoir se mettre à la place de nos interlocuteurs. L’objectivité n’est pas dans la nature humaine, mais en être capable peut s’avérer fort payant.
Pardon, mon impolitesse n’a d’égal que mon nombrilisme.
J’en ai oublier de vous saluer. Bonsoir à tous.
Se mettre à la place des clients est utilisé par des grandes entreprises pour réussir et pour ceux qui font de l’affiliation c’est très important de se mettre à la place des clients pour les convaincre.
merci pour l’article,
Salut Cédric,
Bien sympa ces histoires. On est complètement dans le sujet des croyances.
Et effectivement, il est inutile de vouloir changer les croyances des autres. On peut certes parfois les faire évoluer, mais toujours à condition d’accepter leurs croyances d’origine comme étant complètement valables.
Et pour cela, en effet il faut se mettre à leur place, et développer son empathie pour accepter leur point de vue, avant éventuellement de proposer autre chose.
Merci pour ces 2 histoires :)
Benoît
Merci pour le rappel:
La satisfaction du lecteur doit être le premier objectif de tout blogueur.
Salut à tous
(typo en fin : « point de vue de vos lectEUrs », je pense?
Oui, c’est la première chose à faire. Et cela relève en partie de l’écoute active ; répéter quelque chose n’est pas utile si on reprend les mêmes termes, car on ne s’adapte pas à son auditoire. Ce qu’il convient alors est de se placer –mentalement– dans la peau de son interlocuteur : se regarder avec ses yeux, et non de sa propre place.
P.S. Ce n’est pas convaincre dont il s’agit, justement c’est persuader : il y a une différence très importante. Qui mérite un article (voire un livre!) entier :)
M.
Salut,
Je pense que le fait de répéter ce que dit son interlocuteur est aussi une très bonne méthode de persuasion.
De cette manière, tu essayes de le mettre en valeur pour qu’il continue à écouter et participer de façon active au débat.
À mon avis, c’est une technique qui marche bien à côté bien sûr de celle que nous avons en train de discuter.
Elmokhtar
Ahah ces deux histoires m’ont bien fait rire !
C’est vrai que les quiproquo amènent souvent à des situations cocasses et qu’il faut veiller à parler « la même langue » que sont interlocuteur…
Car entre ce qu’on veut dire, ce qu’on dit et ce que l’autre comprend… il y a parfois un monde (vous connaissez l’adage ;-) )
je pense qu’il ne faut voir toute personne comme prospet ou client , dans la vie il faut aider les autres même s’il y a pas de profit derièr ,
ça devient une maladie .. il y a surement des gens qui veut que l’information ,et si on les vois de loin comme prospet on va etre deçu ou ils vont nous voir comme des loups avec de l’eau a la bouche .
je ne suis pas socialiste mais la vision caitaliste qui vois l’autre comme produit ou prospet je l’aprecie pas non plus .
ce que je veut dire des fois vous n’etes pas obliger de convincre .. la verité si elle est connu par tous , on va se forcer à persuder qlq un que le soleil brillent … c’est la perte du temps ..
laisser les gens croire à ce qu’ils veulent
2 histoires courtes mais dont la morale est claire !
J’aime beaucoup ce type de métaphore.
Je suis d’accord avec toi il faut toujours accepter l’autre avant de pouvoir le changer.
L’histoire du fou est aussi utiliser pour démontrer l’utilité de la flexibilité et de l’adaptation (ce qui peut aussi aider dans la vente).
Le fou a vu de nombreux spécialistes, mais aucun n’a réussi à le guérir.
Un spécialiste, plus flexible que les autres, réussit à lui démontrer qu’il n’est pas réellement un cadavre.
Cela marche très bien aussi avec les personnes qui ne disent plus un mot depuis des années.
Bonjour,
En fait, il faut savoir se mettre au niveau de son interlocuteur, et ce n’est pas forcément ce qui est le plus facile, car ce qui peut nous sembler évident ne l’est pas obligatoirement pour son auditoire et inversement.
Bonjour tout le monde,
cette petite morale :
« Adoptez toujours le point de vue de vos lectures, de vos prospects et de vos clients. »
Se rapproche de celle que j’ai écrite dans un défi de Cédric, et bien entendu, je suis tout à fait d’accord avec ce que nous dit le grand monsieur ici :).
Tu dis : « Surtout sur vos pages de vente. » , je dirai que c’est vraiment partout qu’il faut l’adopter, dans les articles de notre blog, comme dans les mails de notre newsletter !
A bientot,
Benjamin
P.S: ma morale est ici : http://www.comment-faire-blog.com/blogging/morale-blogging/
Bonjour Cedric
J’ai bien ri en te lisant. Ces deux histoires me confortent dans l’idée qu’il est difficile de se faire comprendre si nous ne simplifiant notre langage pour le rendre à la portée de tous. J’ai toujours remarqué que les hommes qui ont un très grand savoir, font des efforts pour nous expliquer leur point de vue avec des mots simples. Ils ne cherchent pas à briller et à nous écraser de tout leur savoirs, ils restent simples. Leur but est que nous les comprenions.
Bonjour Cédric,
Haaa les histoires sont toujours un excellent moyen de faire passer un message :)
Il est vrai que nos lecteurs n’ont pas toujours le point de vue que nous souhaiterions qu’ils aient. C’est à nous de nous adapter :)
Merci pour ce partage.
Dorian
Bonjour,
Cet article m’évoque:
se mettre à la place de, faire preuve d’empathie, utiliser les leviers d’émotions qui poussent à faire agir…
On dit aussi: c’est le point de vue qui fait l’objet.
Noé
L’humour est une très bonne méthode pour faire passer un message. Vous avez raison il faut toujours se mettre à la place du client pour avoir des chances de le convaincre et non espérer qu’il s’adapte
Cédric, il y a un moment que je consulte ton blog, et honnêtement j’en tire le plus grand bien.
Merci pour la qualité du travail et surtout pour le talent que tu as de trans former une histoire anodine en une vraie leçon de vente ou de copywriting.
Antoine