Pourquoi vous devez apprendre à vous contredire
Cédric Vimeux 
Les gens qui se contredisent sont mal vus. On dit qu’ils sont influençables, et qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Et encore moins ce qu’ils disent.
Je ne partage PAS cet avis.
Je pense – au contraire – que nous devons tous apprendre et savoir nous contredire. Sans en avoir peur. Surtout si on est blogueur.
Voici pourquoi :
Se contredire ???
Sommes-nous esclaves de nos opinions ?
La majorité de ce que nous pensons savoir sur le monde, sur notre entourage, sur le webmarketing, et sur nous-même ne sont que nos propres opinions. Des avis personnels qui n’engagent que nous, et qui n’ont – souvent – rien à voir avec la réalité.
Le problème avec les opinions, c’est la cohérence et l’engagement qu’elles engendrent.
Que faisons-nous après avoir dit quelque chose, ou écrit quelque chose, dans un article de blog, par exemple ? Et bien, c’est simple : nous ferons TOUT pour rester cohérent avec nos propos. Pour maintenir notre point de vue. Et notre crédibilité.
Pas vrai ?
Et cela, même si nous sommes dans l’erreur…
Cela fait partie de la nature humaine.
Mais voilà le problème : s’obstiner à rester cohérent avec ce qu’on a dit – ou écrit – c’est prendre le risque de rester dans l’erreur. Et de continuer à avancer sur un chemin qui n’est pas le bon.
Et il y a pire…
Un frein à l’apprentissage
Charles Baudelaire disait « Apprendre, c’est se contredire », et je rajoute « Se contredire, c’est apprendre. »
Pourquoi ? Parce que se contredire, c’est sortir des schémas qu’on connait, de sa zone de confort. Cela pousse à réfléchir, et à remettre en question non seulement ce que l’on pense savoir, mais aussi nos croyances… et nous-mêmes.
Ne pas savoir se contredire, c’est se montrer incapable d’apprendre. De changer. D’évoluer. De grandir. De se renouveler.
C’est rester figé et immobile. Comme une photographie qui ternit avec le temps. Comme la pierre tombale que plus personne ne visite.
Pour votre blog, c’est pareil
Certains blogueurs ont peur de se contredire, parce qu’ils craignent les réactions de leurs lecteurs, et – parfois – les attaques et les polémiques : « Ah, ah, tu as dit l’inverse il y a 3 mois. Cela prouve bien que tu ne connais rien à ton sujet, etc., etc. »
Pour ma part, je considère plutôt la contradiction comme un gage de qualité.
Parce que se contredire, c’est montrer qu’on a réfléchi sur le sujet. Qu’on a progressé. Et je fais bien plus confiance à un blogueur qui est dans « le mouvement » et qui réfléchit – quitte à se contredire – plutôt qu’à celui qui prône le « Je sais ! »
La réflexion est bien plus importante que le savoir, parce que c’est de la réflexion que naissent le changement et les idées nouvelles.
Ne forcez pas, mais faites-le quand c’est nécessaire
Je ne dis pas que vous devez ressortir vos anciens articles et en écrire de nouveaux en vous contredisant. Cela n’aurait aucun sens, et ne serait pas productif (bien que cela puisse pousser à la réflexion.)
Je dis simplement que vous n’êtes pas obligé de rester cohérent avec vos propos d’avant.
Si vous avez exprimé une opinion il y a 6 mois, et que vous avez changé d’avis depuis, parce que vous avez réfléchi et que vous avez évolué, alors n’ayez pas peur de le dire.
Savoir se contredire, c’est garder sa liberté d’esprit.
Qu’en pensez-vous ?
48 Comments to “Pourquoi vous devez apprendre à vous contredire”
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Oui.
Tu préfères le mouvement (la contradiction) à l’immobilisme (avoir raison). Attention quand même à ne pas devenir indécis et à ne plus avancer du fait que finalement tout est défendable.
J’ai eu ce problème dans ma vie et je n’arrivai plus à me décider. Plus à savoir ce que je pensais : je pouvais adopter un point de vue comme son contraire.
Pour aller dans le sens de ton article : Le proverbe populaire dit bien que « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ».
J’ai connu un artiste conférencier génial, qui disait : « je me contredis toutes les 3 minutes en conférence. Et je m’en fou. Parce qu’à chaque fois que je dis une chose, au moment où je la dis, pour moi c’est vrai. C’est tout ».
Cédric et Greg bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi à peu près tout le monde, ici, considère que se contredire c’est admettre une erreur passée.
On peut très bien exprimer deux idées opposées aussi justes l’une que l’autre.
Tant qu’on reste dans un monde matériel en trois dimensions, ça ne gène pourtant personne !
Si, par exemple, en faisant face au nord, je dis « L’est est à droite », il est bien évident pour tout le monde que je n’ai qu’un malheureux demi tour à faire sur moi-même – tu parles d’un effort ! – pour me retrouver parfaitement en droit de dire « L’est est à gauche ».
La belle affaire !
Quand je pense qu’on s’entre-tue depuis des millénaires parce que les uns regardent la pièce du coté pile et les autres du coté face… et que tout le monde croit qu’il n’y a qu’une seule face dans une pièce !!! C’est vraiment pitoyable !
Où y aurait-il de l’indécision à faire le tour de la pièce pour en admirer les deux faces ? Ou à prendre un peu de recul, un peu de hauteur ?
Je me fais personnellement un plaisir de cultiver l’esprit de contradiction, non pour faire chier tout le monde (ce qui pourrait pourtant offrir bien des satisfactions), mais pour faire visiter les lieux.
Les « lieux »… vous savez : la réalité, cette chose qui, à l’opposé de nos petites idées étriquées, a toujours deux faces !
Bernard
Bonjour tout le monde,
Un proverbe dit: « Il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis! »
J’adore les proverbes…
Bonne journée
Marie-Noël
PS: en s’autorisant la contradiction, on s’accorde tellement plus de liberté et comme disait une de mes amies: « Il y a des bonnes idées provisoires et des bonnes idées définitives »
Encore de très beaux exemples, Bernard.
Merci.
Bonjour Cédric.
Oui cela est très vrai. Je pense qu’appliquer tes conseils est très judicieux et qu’il suffit simplement d’indiquer la raison qui nous a conduit à évoquer une idée (ou un conseil) contraire à la précédente.
Ce n’est pas rendre service que de changer d’avis soi-même sans partager les bénéfices de notre réflexion, simplement pour ne pas vouloir paraître ridicule.
Bonjour Cédric, on a le droit de changer d’avis quand cela vient d’une réflexion intérieure ou mieux encore quand on a tenté une expérience car on a changé de repères, donc de façon de penser.
zenie
Bonjour Cédric. Je suis complètement en phase avec tes propos. Quand on change d’avis, ce n’est pas être une girouette, mais bien la preuve qu’on est dans le mouvement, dans la réflexion, dans l’évolution et la remise en question. On grandit !
Blogueuse récente, lorsque je me suis lancée, cela m’est apparu comme une évidence que je pourrai tenir des propos et me contredire quelque temps après. Pourvu que j’explique mon cheminement.
Merci pour tes billets de qualité.
Bonjour,
Je trouve la démarche interessante, ça rejoint l’idée de se remettre en question, et ne pas rester figé sur ce qu’on pense et tout faire pour le defendre, savoir ecouter les arguments adverses et les analysés.
Personnellement je l’applique tout le temps et j’aime bien justement écouté les gens qui ne pensent pas comme moi, pour leur démontrer mon point de vue et le faire évoluer.
Oui, c’est exactement le principe de se remettre en question, continuellement.
Bonjour,
Belle réflexion qui est honnête et invite à l’honnêteté envers soi-même et aussi envers les autres.
De cette démarche, l’amour propre peut en prendre pour son grade.
Mais n’est-ce pas aussi le but recherché que de le secouer un peu pour le dépoussiérer!…
Merci, je sens que cet article va me faire avancer.
Car il faut bien reconnaitre que les personnes sont bien promptes à nous renvoyer à travers la figure une quelconque dissonance perçue chez nous.
Je me souviens de deux exemples clef qui m’ont marquée et dont je garde encore un mauvais souvenir :
mon frère, plus âgé de 5 ans que moi, s’est régalé, voici de nombreuses années, à me renvoyer que j’avais dit que j’apprendrais à parler l’anglais (car il constatait au bout d’un certain temps que je ne le faisais pas) et que mon compagnon et moi avions dit que nous voulions 7 enfants quand au bout de quelques années de vie commune nous n’en avions encore pas un seul…
A l’époque j’avais à peu près 23 ans et je suis restée longtemps mal à l’aise face à ses remarques quelques peu cinglantes et ironiques qui, je le sens bien, on mis à mal la confiance en moi-même, et j’ai longtemps cru que je n’étais finalement pas quelqu’un de crédible, qui fait ce qu’elle dit.
Aujourd’hui, à 50 ans, je pourrais tout simplement lui répondre que, oui, j’ai , nous avons changé d’avis, d’objectif; et que, comme on dit : « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis! »
Merci d’avoir partager tes exemples.
Oui comme dit Greg, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis.
Et puis si on ne changeait pas d’avis, c’est que l’on serait déjà tout sur tout et ce n’est pas possible.
Comme tu le dis Cédric il ne faut pas avoir peur de ce contredire si notre nouveau savoir nous remet en question ou de nouvelles informations on changées la donne ;)
Amicalement,
Laurent
Bonjour Cédric,
On se doit d’être honnête avec nous-mêmes et nos lecteurs. Donc, il parait claire que lorsqu’on change d’idée sur un point de vue, il faut la partager avec ces lecteurs.
Je pense que nul n’est parfait, donc les erreurs, les contradictions dans nos vies, il y en a des milliers. Savoir les accepter et en être fier est une chose que chacun doit cultiver.
Cordialement,
Sié ISsa
Bonjour Cedric,
Oui, ça fait partie de l’évolution ou tout simplement de reconnaître que l’on s’est trompé précédemment dans ses propos.
Tiens il te manque au moins un mot dans cette phrase:
« Je ne suis pas en train de vous devez ressortir vos anciens articles et en écrire de nouveaux en vous contredisant. «
Ah, merci Yann :)
Je vais corriger cela tout de suite.
Salut Cédric,
En psychologie sociale, on appelle cela un piège abscons. C’est-à-dire le fait de continuer dans une décision qui de toute évidence n’est pas la bonne.
Perso je préfère : « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ».
Mais reconnaître que l’on a pas fait le bon choix ou pris la bonne décision est un (gros) travail sur soi-même.
Reconnaître ses erreurs, surtout face à ses clients n’est pas chose facile. C’est pourtant indispensable. Malgré les idées reçues, c’est un gage de maturité.
Enfin je pense. ;)
Encore un bon sujet. Tu nous gâtes !!
Cordialement,
Coucou Jona,
je n’avais pas vu ton comment avant de faire le mien…
Nous avons la même culture! lol
Marie-Noël (maman)
« piège abscons »…
Ah, merci. L’expression m’échappait. Je n’arrivais plus à m’en souvenir.
Je change parfois d’avis et je le dis. Donc je me contredis.
Si j’ai au moment où j’écris un article, le sentiment que les choses (ou moi) ont évolué, peu importe pourquoi, et bien je change par rapport à ce que j’ai écris avant.
C’est le contraire qui serait étrange.
A un moment, je ne voulais plus écrire sur les hauts rendements, parce que j’avais eu des menaces. J’ai réfléchi, suis revenu sur ma décision, puis ai décidé de reprendre mes articles. Pourquoi ? Parce que j’estimais que je ne voyais pas pourquoi je privais mes lecteurs de mes expériences juste parce qu’il y avait un casse-c… à qui ça ne plaisait pas.
Je me suis dit: « après tout, je n’en ai rien à faire des trompettes ».
Tu as raison, il ne faut hésiter à se contredire quand il le faut. Evidemment, sans sombrer dans l’exagération.
Sam
Salut Cédric,
En psychologie sociale, on appelle cela un piège abscons. C’est-à-dire le fait de continuer dans une décision qui de toute évidence n’est pas la bonne.
Perso je préfère : « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ».
Mais reconnaître que l’on a pas fait le bon choix ou pris la bonne décision est un (gros) travail sur soi-même.
Reconnaître ses erreurs, surtout face à ses clients n’est pas chose facile. C’est pourtant indispensable. Malgré les idées reçues, c’est un gage de maturité.
Enfin je pense. ;)
Encore un bon sujet. Tu nous gâtes !!
Cordialement,
JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS,
On ne sait jamais,
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS… !
Extrait d’une chanson de Jean Gabin,
ce qui pour moi veut dire à chaque instant
nous pouvons ou nous apprenons.
Et avoir une information qui nous append
que ce que l’on savait la seconde d’avant
est erronée arrive.
Nous voilà devant un choix,
accepter donc se contredire
ou se mettre la tête dans le sable.
Dans lequel de ces deux cas on se décribilise?
Amicalement
Mikaël
Bonjour à tou(te)s
Personnellement,plutôt que de me « contredire » (qui, pour moi, a un sens négatif !), je préfère me « remettre en question ».
Pour moi, « se contredire », c’est dire n’importe quoi n’importe quand, dès que quelqu’un donne son avis.
« Se remettre en question », c’est écouter l’Autre, voir ce qui est vrai (ou pas vrai) dans ce qu’il propose, et éventuellement changer (ou maintenir) son opinion en connaissance de cause.
Se remettre en question, c’est aussi reconnaître ses erreurs.
Juste une opinion personnelle !!
A bientôt
Jacques (Bruxelles)
Personnellement,plutôt que de me « contredire » (qui, pour moi, a un sens négatif !), je préfère me « remettre en question ».
Oui, c’est pareil mais ça tape moins :)
Salut Cédric !
Je suis à la fois d’accord et pas d’accord. C’est clair que tout un chacun peut progresser dans son boulot. Mais je pense que si on se contredit, c’est un peu mauvais pour l’image. Dans le fond, tu as totalement raison, mais les gens risquent de percevoir quelqu’un qui change d’avis comme quelqu’un dont on ne doit pas suivre les conseils, tu ne crois pas ?
Eh bien je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis dans ton article.
Je trouve aussi que les gens restant obstiné dans leurs idées alors que tu leur à démontré par A+B qu’ils ont tord ne pourront jamais progresser …
Pour info : petite coquille à la fin de ton article dans la phrase « Je ne suis pas en train de vous devez … »
A+
Bonjour
Je suis dans le même cas que tout le monde. Dire son contraire pour avancer c est la meilleure des choses que l on peux faire.
Il faut savoir aussi se remette en question sans pourtant toujours donner raison à l autre .
C’est la voix de la sagesse qui nous dicte comment réagir.
L’immobilisme pour moi, c’est reculer vis a vis des autres .
Il faut toujours évoluer pour trouver son équilibre intérieur alors bougeons ensemble et nous changerons le monde.
@ghislain
Bonjour Cédric
Je suis entièrement d’accord avec tes propos.
Comme on dit, il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée, :-)
Bien sûr changer d’idée après avoir réfléchi ou « évolué » sur un sujet peut être bénéfique pour tous surtout si on le partage.
Il est tout à fait stupide de rester campé sur une idée dans le but de démontrer que l’on a raison!
Claude
Bonjour Cédric,
Je suis tout à fait d’accord avec toi, car après tout on a le droit de changer d’avis surtout quand on est dans le tort. Et puis nos pensées ne sont pas fixes, elles changent en permanence donc nos réflexions évoluent. Ça aussi, ça fait partie de la nature humaine !
Gina
Bonjour Cédric,
Comme on dit : » Y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ».
Je suis entièrement d’accord avec ce que tu écris. Se contredire permet de montrer aussi que l’on évolue et que l’on est pas figé dans ses opinions. Il faut être soi-même.
Ne pas changer d’avis, rester cohérent, c’est bien parfois. Mais lorsque qu’avec le temps cela prend une tournure mal avisée, le fait de ne plus changer d’avis devient alors stupide et ridige, et c’est ce qu’il faut éviter à tout prix pour rester cohérent avec soit-même et son MOI profond, et ainsi rester heureux.
David.
Juste. Mois je dis. « Je suis propre. Je change donc parfois d’avis comme de chemise. »
Juste. Moi je dis. « Je suis propre. Je change donc parfois d’avis comme de chemise. »
Bonjour à tous
Cela est d’autant plus vrai qu’il n’y a pas de vérité absolue.La vérité du moment est la vérité du moment.Quelque chose peut être vrai dans l’instant mais ne plus être vrai dans quelques mois ou heures.Ce n’est pas que c’était une erreur mais les choses évoluant,les conditions ayant changé et notre compréhension aussi nous amènent à une autre compréhension.
Dire quelque chose et son contraire, un peu ce que font les hommes politiques non ?
Se contredire, c’est la définition même de l’intelligence qui est de s’adapter aux différentes situations qui nous sont proposées …
Bonjour Cédric,
Belle leçon d’humilité, tant qu’on ne renie pas ses valeurs.
S’accorder le droit à l’erreur ouvre aussi la possibilité aux autres de se l’accorder !
Bonne soirée,
Marianne
Un article très courageux.
C’est vrai que notre société considère mal les personnes qui changent d’avis. Je suis actuellement au Canada et c’est complètement différent ici. Une histoire de culture…
Bonjour Cedric,
L’évolution a besoin de contradiction, tan pis pour les égos démesurés, mais changer et expliquer comment et pourquoi est une démarche juste, courageuse et qui ouvre plein de ports.
Tres judicieux et article……
J’ajouterai que je sais, je sais que je ne sais pas.
Amicalement
Charlotte
C’est rigolo je parlais justement de ce sujet aujourd’hui avec une copine..
Je lui disais que ce que je pouvais lui dire aujourd’hui, était vrai, mais que je me donnais toujours la possibilité de pouvoir lui dire autre chose plus tard… Car mon évolution m’amènera peut-être à changer d’idée sur ce sujet…
Pour moi le plus important et c’est ce qui nous permet de rester Libre… Et de rester honnête avec soi et envers les autres…
Bravo pour cet article qui concerne toute notre vie, pas simplement la vie de blogueur..
Longue Vie à tous..
Yolaine
« LA VÉRITÉ D’AUJOURD’HUI EST LE MENSONGE DE DEMAIN »
A méditer…
Bonjour Cédric.
Je partage parfaitement ton point de vu. Moi aussi je n’aime pas être l’esclave de mes opinions où plutôt de mes opinion précédents.
Je pense que l’humain doit être flexible dans les choix qu’il prend. Évidemment je ne parle pas des choix qui ont une relation avec autrui car cela peut conduire à la trahison. Tout ce que je veux dire c’est que nos différentes décision doivent être prix par considération de leurs efficacité à chaque fois que ca vaut la peine.
Amicalement
Salut Cédric,
Se contre-dire est une chose mais l’admettre en est une autre parce que la majorité
des gens ont tendances à avoir peur de passer pour des imbécilles. J’avoue que
personnellement faire un demi-tour sur moi-même et contre-dire des choses que j’ai
dis il y a de cela plusieurs semaines ou mois n’est pas facile car on craint vraiment
de passer pour quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il veut…
N’est-ce pas aussi dans le monde dans lequel on vit qui nous fait dire cela ???
Bien amicalement,
Mik
Personnellement,plutôt que de me « contredire » (qui, pour moi, a un sens négatif !), je préfère me « remettre en question ».
Pour moi, « se contredire », c’est dire n’importe quoi n’importe quand, dès que quelqu’un donne son avis.
« Se remettre en question », c’est écouter l’Autre, voir ce qui est vrai (ou pas vrai) dans ce qu’il propose, et éventuellement changer (ou maintenir) son opinion en connaissance de cause.
Se remettre en question, c’est aussi reconnaître ses erreurs.
Juste une opinion personnelle !!
A bientôt
Jacques (Bruxelles)
Salut Jacques,
J’ai juste envie de venir donner mon point de vue après t’avoir lu à savoir que si Cédric avait intitulé son article « POURQUOI VOUS DEVEZ APPRENDRE A VOUS REMETTRE EN QUESTION », il me semble qu’il aurait été beaucoup moins percutant que celui qu’il a choisi à savoir : POURQUOI VOUS DEVEZ APPRENDRE A VOUS CONTREDIRE.
Car se remettre en question est une expression connue que les gens n’aiment en général pas trop car ce qu’ils n’aiment pas à la base c’est justement de se remettre en question.
Alors que le fait de lire le verbe « se contredire » qui est peu usité, ça ne pouvait que donner envie de lire l’article.
Se remettre en question, ce n’est pas forcément reconnaitre ses erreurs. Car fondamentalement, vu qu’il n’y a pas de vérité universelle, l’erreur n’existe pas car il y a autant de choix possibles qu’il existe d’individus. Tout n’est donc que question du choix ou des choix que nous faisons à un moment donné de notre vie, ce qui ne constitue pas une erreur.
Je m’arrête là – Non exhaustif…
Amicalement
@ Claudine
Tu as écrit :
« J’ai juste envie de venir donner mon point de vue après t’avoir lu à savoir que si Cédric avait intitulé son article « POURQUOI VOUS DEVEZ APPRENDRE A VOUS REMETTRE EN QUESTION », »
C’est vrai que je n’aurais peut-être as lu l’article en question !!! (lol)
Ceci dit, il m’arrive souvent de me contredire et de changer d’avis, pas toujours dans le bon sens, d’ailleurs !!
Merci pour ton commentaire.
L’article de Cédric m’aura au moins appris qu’il faut se méfier des mots !!
Jacques (Bruxelles)
Ce contredire fait partis de notre quotidien ça arrive a tout le monde d’avoir une fausse idée d’un fait et après quelques temps il se rend compte qu’il a tord c’ pour ça que le terme « ce contredire » ce n’est pas une mauvaise idée
Je suis entièrement d’accord avec toi Cédric. Il ne faut vraiment pas se gêné de défendre plus tard une opinion contraire à celle qu’on avait déjà défendu!
Au contraire cela prouve qu’on évolue et que notre pensée n’est pas figée! Je crois que c’est quelqu’un qui a dit que la science avançait par contradiction!Et cela se vérifie chaque jour que Dieu fait! Encore que tout est relatif! Ce qui est vrai ici peut être faux ailleurs! Et ce qui est vrai aujourd’hui peut être faux un autre jour!
Alors pourquoi se limiter?
préfèrer le mouvement (la contradiction ou reflexion) à l’immobilisme (avoir raison).
ah ah c’est celle la qui est la meilleure de toute
tu as raison se contredire est une bonne chose nous sommes des humains et non des robots donc il est normal de se contredire cela montre que nous avons pas la science infuse et nous détenons pas La Vérité….
Comme dit Bernard, visiter les lieux, prendre du recul c’est changer de point de vue, voir autrement
C’est ce qui permet d’avoir (de voir) x vérités pour une même situation.
Dans le domaine relationnel, combien de conflits seraient désamorcés par une simple « rotation » du point de vue, combien de méprises à cause du prisme déformant de nos émotions, ou celui de nos croyances.
Changer d’avis devient donc voir autrement.
Dans le domaine créatif aussi : être tête dans le guidon permet de passer à côté de pleins de chose. d’ailleurs quand je bloque sur un problème, je stoppe tout et je sors m’aérer, je fais qqchose de totalement différent.
Ca me rappelle la 2eme vidéo de cet article
http://www.virtuose-marketing.com/le-cerveau-et-ses-automatismes-ou-comment-votre-inconscient-vous-manipule-le-documentaire/
ou un sujet résout des problèmes puis il stagne.
une stimulation électrique, sur des zones du cerveau totalement différentes de celles impliquées dans le travail de réflexion, va faire un « reset » du cerveau
après le « reset » du cerveau, le sujet trouve rapidement la solution