Briser les règles (ou l’obligation du plaisir)
Article invité rédigé par Florence CLERFEUILLE du blog À Mots Déliés, dans le cadre de l’événement La Valse des Invités 2013.
Pour cette nouvelle valse, Cédric a demandé à ses invités d’écrire sur des sujets qu’il ne traite pas.
Le sujet principal de son blog étant le marketing (web ou pas web), je m’en vais plutôt vous parler de plaisir et d’intimité.
Entendons-nous bien : cet article n’est pas pour autant interdit aux moins de 18 ans :-)
De même, vous verrez qu’il y a quand même un lien avec le blogging. Vous allez comprendre pourquoi…
Parce que, finalement, tout est lié…
Je vous explique :
Lâche tes comm’ !
Remontons un peu dans le temps…
À la préhistoire du blog (soit il y a une dizaine d’années) le moins que l’on puisse dire est que la chose n’était pas vraiment prise au sérieux… et bien loin d’intéresser les marketeurs !
Skyblog, l’une des premières plateformes françaises d’hébergement, fourmillait alors de journaux intimes d’adolescents (plus ou moins attardés) qui s’exposaient à outrance.
C’était l’époque des concours du plus grand nombre de commentaires, tous plus affligeants ou vides de sens les uns que les autres. Il y en a eu des millions.
Quel intérêt, me direz-vous ?
Celui de se faire plaisir. Et celui de parler de soi.
Moi, mon héros…
Tout le monde aime parler de soi.
Plus ou moins souvent, plus ou moins en profondeur, de façon plus ou moins exhibitionniste, mais tout le monde aime ça.
Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter n’importe quelle conversation de la vie courante. Quel que soit le sujet, comment rebondit-on ? En faisant appel à ses souvenirs, ses expériences, ses connaissances. Bref, en se centrant sur soi.
« Ça me rappelle un truc qui m’est arrivé… Moi, ce que je pense… C’est comme moi quand… » : incroyable, le nombre de fois que ces débuts de phrase sont prononcés !
Quand on écrit, si on se laisse aller, c’est un peu la même chose : il est tellement plus facile (et agréable) de parler de ce qu’on connaît le mieux…
Mais quand on s’intéresse au marketing, c’est qu’on veut vendre. Et pour vendre, il ne faut pas faire n’importe quoi.
Forcer sa nature ?
Il y a des règles à suivre. Des trucs qu’il « faut » faire parce que ça marche (c’est prouvé) et d’autres qu’il ne « faut surtout pas » faire parce que ça ne marche pas (c’est prouvé aussi)…
Parmi ces trucs, il y en a des tas qui concernent l’écriture (vous le savez, Cédric en parle souvent) alors vous vous concentrez dessus. Pour avoir des résultats. Pour être efficace.
Mais est-ce que ça l’est toujours, efficace ?
Pas sûr, car à trop se concentrer sur ces fameuses règles, à vouloir les suivre scrupuleusement, on en oublie d’être soi. On en oublie de se faire plaisir.
Et ça, le lecteur le sent. Il sent que votre texte est fabriqué.
Vous l’avez écrit vous-même ? Vous avez sué sang et eau pour obtenir un résultat professionnel ? Peut-être, mais si cela a été laborieux, si vous n’avez pas pris un minimum de plaisir à l’écrire, c’est une succession de mots sans émotions que vous mettez en ligne.
Une machine pourrait tout aussi bien faire la même chose.
Qui a envie de s’intéresser à ce que raconte une machine ? Par définition (en tout cas, pour l’instant) elle ne pense pas et n’a pas d’opinion.
Rester soi-même
Et si on était plus efficace quand on ne suit pas ces règles ? Après tout, les règles sont faites pour être transgressées, non ? :-)
Sans compter que pour être remarqué, pour attirer l’attention des gens, les interpeller comme on dit quand on veut se donner l’air intelligent, il faut sortir du lot.
Comment être original si on fait comme tout le monde ? Ce n’est pas possible.
Par contre, en tant qu’être humain, vous êtes forcément original, unique. Alors, c’est cette carte-là qu’il faut jouer.
En renouant (un peu) avec la préhistoire du blog.
Ce qui nous fait réagir en tant que lecteur, ce sont les émotions. La surprise, la colère, le nœud dans les tripes… C’est ça qui fait qu’on se souvient d’un texte (et par extension d’un auteur) parce que ça nous touche dans notre humanité.
Le hic, c’est qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise recette, de truc qui marche tout le temps ou qui ne marche jamais. Nous sommes tous différents, vos lecteurs aussi. Ce qui va toucher les uns au plus profond d’eux-mêmes va royalement emmerder les autres. Question de vécu.
Alors quitte à ne pas plaire à tout le monde, autant se faire plaisir. Et rester soi-même.
C’est ce que j’ai fait dans cet article. C’est aussi ce que fait Cédric. Et ça a plutôt l’air de bien marcher pour lui, non ?
Article invité rédigé par Florence CLERFEUILLE du blog À Mots Déliés, dans le cadre de l’événement La Valse des Invités 2013.
Florence vous recommande de lire cet article du blog Le Journal Personnel…
Photo © NinaMalyna – Fotolia.com
Bonjour Florence,
je pense que tu as raison. Pour un blog c’est fondamental de dire JE pour partager son aventure avec ses lecteurs. En revanche, dans une page de vente, il faut remplacer les JE par des VOUS pour que le prospect se sente concerné.
Merci pour cet article au ton original
Noé
Bonjour Noé,
Au-delà du « je », c’est le plaisir qui me semble important. Parce que ce qu’on fait avec plaisir, on le fait toujours plus facilement… et mieux !
Parce que le plaisir appelle l’enthousiasme… à moins que ce ne soit l’inverse ;-)
Et que ça, le lecteur le ressent toujours.
Florence
Je ne pense pas que ce qui rapporte le plus à Cédric c’est les choses où il se fait plaisir.
Quand tu conclut avec ça à plutôt l’air de bien marcher pour lui, déjà on ne sait pas exactement mais à priori oui ça va, mais est-ce avec les choses qu’il écrit en se faisant plaisir ou bien les choses qu’il écrit en appliquant les techniques de copywriting exclusivement?
Bonjour l’auteur de Fort Trafic,
Cédric est devenu une référence dans le blogging. Je pense que c’est une évidence aujourd’hui. Il y a sans doute des gens à qui cela ne plaît pas et / ou qui pensent que ce n’est pas justifié ; n’empêche que c’est un fait. En France, en tout cas.
Et je pense que s’il en est arrivé là, c’est pour deux raisons…
La première, effectivement, c’est qu’il a bossé la technique. La seconde, c’est qu’il prend plaisir à ce qu’il fait. Et c’est ça, la combinaison gagnante.
Se faire plaisir n’importe comment ne sera sans doute pas efficace, mais appliquer des règles sans y mettre un peu de son âme non plus ! La plupart des gens aiment « voir » l’être humain qui s’adresse à eux.
Bref, apprendre des techniques, comme on dit chez les scientifiques, c’est nécessaire… mais pas suffisant :-)
Florence
Bonjour Florence,
en fait, il faut intégrer la technique et l’interpréter à sa façon.
C’est comme jouer de la musique: on a du apprendre le solfège et faire des gammes et puis on peut devenir concertiste en interprétant à notre manière. C’est souvent sur le « morceau imposé » que l’on cote les lauréats des concours.
Ce n’est que lorsqu’on a intégré les heures de gammes qu’on peut enfin prendre son pied en jouant! Le copywriting a ses règles, modulables à l’infini comme une partition. Ensuite, à vous de la jouer avec votre passion!
Belle soirée!
Bonjour Marie-Noël,
Excellente analogie, la musique ;-)
Quelqu’un qui possède une technique parfaite mais joue sans passion produit un morceau bien lisse… et tout à fait ennuyeux :-)
Florence
Bonjour Florence,
Nous avons aujourd’hui tous tendance à écrire de façon impersonnel sur nos blogs surtout lorsque nous parlons de marketing. en employant je « il faut , plutôt que le je ».
On se borne parfois à écrire des choses auxquels on ne croit même pas. du coup, ça se ressent dans le texte.
J’ai pris l’initiative de beaucoup plus employer la première personne du singulier dans mes articles pour me faire plaisir et être plus original. Car en fin de compte, rien ne sert de faire quelque chose qui ne nous fait pas vraiment plaisir.
Amicalement,
Xavier
Bonjour Xavier,
Tout à fait d’accord avec toi : quand on écrit des choses auxquelles on ne croit pas, le lecteur le sent. C’est se décrédibiliser soi-même. Autant se tirer une balle dans le pied !
Quant à faire quelque chose sans y prendre de plaisir, c’est le lot de beaucoup de salariés… Mais quand on choisit de devenir indépendant, c’est effectivement pour ne plus subir ;-)
Florence
merci pour ton article. Ma foi, on peut se faire plaisir en ecrivant.Mais c’est vrai qu;un blog n’est pas necessairement un travail d’ecrivain. Je suis allee me promener sur ton blog. je l’ai trouve epatant. tu as reussi a vendre ce que tu aimes vraiment. J’ai trouve ce que tu dis, ce que tu proposes tres chouette et ton parcours tres original. Ecrire en se balladant au sein de l’aide humanitaire et en aidantr les autres c’est une idee magnifique. Encore merci. et merci a Cedric pour nous faaire decouvrir des oersonnes comme toi
Bonjour France,
On peut se faire plaisir en écrivant, mais aussi en faisant tout un tas d’autres choses. Et si mon parcours sort de l’ordinaire, c’est justement parce que j’ai toujours suivi mes envies.
Après, quand on parle de ce que l’on aime, que ce soit à l’oral ou à l’écrit, il y a toujours, justement, cette notion de plaisir qui est présente. Que l’on aime écrire ou pas.
Faire ce qui nous donne du plaisir et trouver du plaisir dans ce que l’on fait, voilà le vrai cycle vertueux de la vie :-)
Florence
en tant qu’être humain, vous êtes forcément original, unique. Alors, c’est cette carte-là qu’il faut jouer.
en effet une remarque à souligner!!!
car on se retrouve souvent en train de chercher loin ce qui est juste à coté!
Bonjour Chems,
Être soi-même et fier de l’être :-)
Ce n’est pas toujours simple, mais c’est souvent la clé du bonheur et de la réussite ;-)
Florence
Bonjour Florence,
Chouette article bien plaisant et dynamique.
Il me semble que c’est primordial de se faire plaisir quand on écrit. C’est tout un art de savoir doser les règles (enfin tout de même un minimum) du copywriting avec celui de l’authenticité.
Écrire pour le référencement et faire plaisir à Google et déplaire à nos lecteurs ?
Là aussi c’est une affaire de dosage.
Il m’arrive d’écrire sans prendre en compte les critères cités (ou si peu) avec un réel plaisir et dans ce cas je me sens en accord avec moi-même.
Et parfois quel casse tête à respecter toutes ces règles. C’est comme une recette de cuisine, en fonction du dosage des ingrédients, on se régale ou pas.
De toute manière on ne peut pas plaire à tout le monde, gardons chacun notre personnalité, c’est ce qui donne de la valeur à nos écrits.
Merci Florence et bonjour à tous,
Hélène
Bonjour Hélène,
Effectivement, tout est dans le dosage.
Connaître les règles, c’est bien. Les maîtriser, c’est mieux. Et les détourner de temps en temps, c’est encore mieux. :-)
Mais se faire plaisir est tout aussi nécessaire. Il faut donc jongler avec ces différents éléments, autant pour garder son enthousiasme que pour conserver l’intérêt de ses lecteurs.
Florence
Bonjour Florence,
Ton article tombe à pic parce que je me demandais récemment si je n’étais pas trop impersonnel dans mes articles de blog et là je crois que j’ai trouvé ma réponse. Je vais donc essayer de me laisser aller et parler un peu plus de moi. Je serai un peu égoïste à partir de maintenant.
Merci bien pour ton article.
Maurel Archange
Bonjour Maurel,
Je suis ravie que mon article tombe bien pour toi :-)
Assumer sa personnalité, avec ses forces, mais aussi ses failles et ses faiblesses, ce n’est pas tant de l’égoïsme que de l’humanité. Personnellement, c’est ce que j’aime dans un blog : rencontrer une vraie personne. Pas une machine à faire des stats :-)
Florence
Salut à tous,
c’est vrai qu’ on rabâche tellement le « vous » en copywriting qu’on culpabiliserait presque à mettre du « je ». Pourtant, le « je » bien utilisé peut-être très riche.
Par exemple, lorsqu’on parle d’un problème qu’ on a rencontré, bien souvent cela permet à ceux qui vivent la même chose de s’ identifier et ainsi d’être synchronisé avec ses lecteurs.
Alors, vive le « je » qui apporte de la valeur car au final c’est la seule chose qui compte : est-ce que ce que j’ai à partager apporte un plus ?
Si oui, dites le avec votre coeur qu’ importe le « je » ou le « vous » car au delà des mots il y a un message qui sera toujours porté par votre intention.
Pour conclure, voici un petit proverbe africain à mediter : « Si ce que tu as à dire est moins beau que le silence, alors tait toi ».
C’est le moment de me taire :-)
Bonjour Sébastien,
Joli proverbe. Je crois que je vais me taire aussi :-)
Florence
Salut Florence,
C’est sûr que faire quoi que ce soit sans se faire plaisir, et on va droit dans le mur.
Mais bon, tout le monde n’a pas toujours le choix dans la vie de ne faire que des choses qui permettent de prendre son pied.
Mais au moins, dans le blogging, quand on écrit, là, on a pas beaucoup d’excuse si on écrit en se faisant royalement ch.er.
Je me souviens, dans une autre vie faite d’illusions j’avais créer un blog qui à finit par me pomper l’air et certains m’ont poussé (je les bénis) à faire autre chose qui ressemblait plus à mon caractère.
Et bien, avant, je m’emmerdais et je ne gagnais pas ma vie, maintenant je m’amuse et je ne gagne toujours pas ma vie mais il vaut mieux que ce soit en se faisant plaisir.
Celui qui a choisi le blogging pour gagner sa vie ne peut pas y arriver si il ne se fait pas plaisir…d’abord parce que c’est un choix dans un secteur qui reste innovant donc aucune bonne raison de le faire en râlant.
On est pas obligé de continuer à garder ce fil à la patte si on se sent pas bien dans sa peau en bloguant.
Bon j’arrête parce que je commence à prendre trop de plaisir à écrire et je vais faire un e-book sur le sujet.
Ce serait con de le faire ici alors que si je le fais chez moi je pourrais le vendre 17 euros bien tapé.
@+
Christian.
Bonjour Christian,
Toujours ravie de te lire.
J’attends l’e-book en question, ta plume humoristique devrait nous sortir quelque chose de génial sortant de l’ordinaire. Prêt…?
Hélène
Bonjour Christian,
C’est bien parce que tout le monde n’a pas la possibilité de faire quelque chose qui lui plait qu’il faut sauter sur l’occasion quand c’est possible. Après, gagner sa vie avec ou pas, c’est effectivement une autre histoire… mais faire sans plaisir quelque chose qui ne rapporte rien, c’est du masochisme, non ? Auquel cas, finalement, c’est se faire plaisir :-)
Décidément, on n’en sort pas ;-)
Florence
le blogging est un comme l’enseignement à mes yeux.
Il y a des enseignants qui sont plus doués que d’autres, mais le plus importants c’est d’arriver à faire passer son message à ses élèves.
C’est que certains blogueurs oublient et veulent faire comme l’enseignant qui a le plus de succès auprès des élèves.
Ce qu’ils oublient c’est qu’on est UNIQUE.
Bonjour Samuel,
… et l’enseignement, c’est un peu comme l’éducation : il y a des règles générales, mais il faut aussi s’adapter à la personnalité de celui qui est en face. Varier ses façons de faire pour toucher le plus grand nombre.
C’est encore une histoire de dosage !
Pas simple de trouver le bon équilibre… mais c’est aussi ça qui fait l’intérêt de la chose :-)
Florence
Super! Que de bons conseils pour les débuts de mon blog.
Le blog « avant » permettait de se lâcher sur ses envies, ses émotions! Mais ca restait « perso » Mais ca c’était AVANT!
MOI mon blog :), je le veux sincère, le reflet de ma personnalité, de mes objectifs et surtout un lieu d’échanges et de réalismes.
Alors qui M’aime me suive!!
Signé le réservé Damien. On peut en rire!
Bonjour Damien,
La sincérité paye toujours… dans le blogging comme dans la vie !
À moins d’être un psychopathe pervers. Là, c’est moins sûr :-)
Florence
Bonsoir tout le monde !
Il est vrai comme ça été repris dans bien des commentaires, que le fait de s’impliquer directement dans son blog avec l’utilisation d’un JE est important. D’ailleurs je pense qu’il devrait toujours être présent vue que le meilleur moyen de bien s’entendre avec son public est de raconter ses expériences personnelles. ;)
Et comme tu as insisté Florence, rester soi-même est ce qui permet de ne pas se démotiver. Jouer un rôle lasse toujours au bout d’un moment !
Bel article;
A bientôt,
Amicalement
Benjamin
Bonsoir Benjamin,
Merci pour ton commentaire J’ai l’impression qu’on est assez d’accord :-)
Florence
Bonjour Florence,
Ce que tu écris sur ton blog rejoint régulièrement la personne que je suis fondamentalement, et surtout, comment je ressens les choses.
Encore une fois, en lisant cet article, je ne peux faire autrement que de dire « Yessss ! »
Je souscris particulièrement à l’idée « d’oser être original, d’être soi ».
Je suis portée à chercher le pourquoi des choses, en autres, à explorer la source des courants de pensée ou d’opinion auxquels de nombreux blogueurs souscrivent uniformément.
Certains mythes modernes méritent, sinon d’être déboulonnés, du moins d’être revisités dans leur perspective historique. J’aime bien comprendre qui fait croire quoi à qui et au bénéfice de qui.
Et effectivement, ça ne plaît pas à tout le monde.
Mais effectivement, j’y trouve beaucoup de plaisir et de satisfactions.
Merci pour cet article honnête et rafraîchissant et merci bien sûr, pour le clin d’œil à la fin de ton article.
MarieBo
Bonjour MarieBo,
Je sais effectivement que nous nous retrouvons sur pas mal de choses… C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de faire un lien vers l’un de tes articles ;-)
La manipulation par l’information (« qui fait croire quoi à qui et au bénéfice de qui ») ne date pas d’hier mais a atteint des sommets et c’est vrai que garder un œil critique est devenu vital. Un outil d’autodéfense intellectuelle, comme le dit l’un de tes compatriotes :-)
Au plaisir de te recroiser :-)
Florence
Ouh, Skyblog !
En effet, quel concentré d’ados et quel concentré de « nullité ». Et je dis ça sans me moquer, mais il y avait de sacrés cas. Au fait, ça existe toujours Skyblog ?
Le côté positif c’est que ces ados pouvaient s’exprimer.
Le côté personnel a tendance à s’estomper aujourd’hui dans les blogs. On focalise beaucoup sur la technique. C’est surement dommage.
Sam
Bonjour Sam,
Oui, Skyblog existe toujours…
Les mômes de 12 ou 13 ans s’y inscrivent encore. Dès 14 ou 15, ils préfèrent Twitter. : plus interactif et tellement pratique à utiliser depuis son téléphone :-)
Enfin, ça, c’est le fonctionnement des ados de chez moi !
Florence
Très bon conseil ! Et article vraiment plaisant à lire :)
Effectivement, il est important de rester soi même et de traiter des sujets qui nous intéresse et des sujets qu’on connait et sur lesquels on a des choses à apporter aux autres !
J’ai eu récemment une discussion avec un bloggeur JAMES (de forttrafic), et il disait que pour faire des articles à succès , il fallait parler de sport, de célébrité, d’argent. Je ne le contredit pas, google à l’appui il a totalement raison.
Ce sont les articles qui sont les plus vus, ça c’est les stats. Mais par contre, si vous vous faites chier comme un rat crevé à faire ses articles là, même si ça rappporte du trafic, des inscrits et des ventes, eh ben je trouve que c’est vraiment renié le principe même du pourquoi du lancement des blogs…