Ce qu’un Samouraï du 17e siècle peut vous apprendre sur la façon de gérer votre business internet
Les meilleurs mentors que vous puissiez avoir ne sont pas les gourous du marketing d’aujourd’hui, mais les Samouraïs du 17e siècle.
En particulier Miyamoto Musashi. Une figure emblématique du Japon. Le plus fameux samouraï que ce pays ait connu.
Voici pourquoi :
Apprenez des Samouraïs…
Il était toujours en retard, mais…
Au 17e siècle, Miyamoto Musashi était le samouraï le plus puissant et le plus craint du pays. Tout le monde parlait de lui. Et surtout de son sabre, qu’il maitrisait à la perfection.
Il voyageait dans tout le pays pour défier les plus grands guerriers. Et cherchait, en vain, un adversaire à sa taille.
Un jour, un puissant samouraï du nom de Matashichiro le provoqua en duel. Matashichiro était plein de rancoeur, car Musashi avait déjà vaincu et tué son père, son oncle et son frère. Il avait soif de vengeance.
Musashi avait la réputation de toujours arriver très en retard à ses duels. Matashichiro voulait en profiter. Il vint avec une dizaine d’hommes, qui se cachèrent dans les hautes herbes. Afin de l’attaquer en traitre, dès qu’il arriverait.
Pourtant, contre toute attente, Musashi sortit de derrière un arbre, à la grande surprise de tous ces adversaires. Et les pris de vitesse. Il les massacra tous, un par un. Aussi vite qu’un éclair fendant les nuages.
Sentant le piège, Musashi était arrivé TRES en avance et s’était caché, afin de voir quel était le piège qui lui était destiné. Vu qu’il était toujours très en retard, personne ne s’attendait à ce qu’il soit déjà là. Et il pu alors retourner le piège contre ses adversaires…
Une arme terriblement dangereuse
Toujours à la recherche d’adversaire puissant, Musashi entendit parler un jour d’un guerrier invaincu – Baïken – qui se battait avec une arme étrange : un Kusarigama. Une arme composée d’une longue chaine avec, à l’une de ses extrémités, une boule métallique, et de l’autre, une lame courte en forme de faucille.
Exemples de Kusarigama
Tout le monde disait qu’il était impossible de vaincre Baïken, car son arme permettait d’attaquer à deux endroits en même temps (avec la boule et avec la faucille.)
Le jour du duel, Musashi arriva encore une fois très en retard… et sortit deux sabres. Un court et un long. Personne ne s’y attendait, car il se battait toujours avec un seul sabre, et utilisait toujours les mêmes techniques qu’il avait développées lui-même.
Grâce à ses deux sabres, il put facilement bloquer les attaques de Baïken, et n’en fit qu’une bouchée…
Le plus long sabre du monde
Un jour, Musashi entendit parler d’un puissant samouraï, Sasaki Ganryu.
Ce dernier se battait avec un sabre extrêmement long. Si long, qu’il pouvait tuer n’importe quel adversaire avant que celui n’ait eut le temps de s’approcher suffisamment pour attaquer.
Musashi savait que Ganryu était respectueux à l’extrême envers les préceptes des Samouraïs. Il décida d’en profiter…
Le matin du combat, il y avait foule. Tout le monde voulait voir ce duel. C’était la première fois que deux « légendes » allaient se battre.
Ganryu arriva à l’heure. Mais Musashi se faisait entendre, comme à son habitude. Les heures passèrent. L’après-midi arriva. Et toujours pas de Musashi.
Ganryu était furieux. Il trouvait que c’était un manque de respect outrageux envers les règles des samouraïs. C’était déshonorant.
Puis, on vit une barque arriver dans la brume. C’était Musashi. Il semblait à moitié endormi et taillait en pointe l’extrémité d’une d’une rame très longue.
Arrivé à quai, il s’empara d’une serviette sale qui trainait par terre. Elle sentait le poisson, mais il noua autour de sa tête. En guise de bandeau.
Musashi arrivait au combat le plus important de sa vie. Très en retard. Sans sabre. Et avec une serviette puante en guise de bandeau. Il enfreignait toutes les règles des Samouraïs. C’était irrespectueux.
Ganryu, fou furieux, se jeta sur Musashi… qui n’eut qu’à tendre la rame pointue – bien plus longue que le sabre de Ganryu – pour que ce dernier s’y empale.
Quel enseignement pouvez-vous en tirer ?
Miyamoto Musashi gagna tous ses duels. Non pas parce qu’il connaissait les meilleures techniques de sabre. Mais simplement parce qu‘il savait s’adapter aux circonstances du moment.
Pour votre business, c’est pareil.
Vous cherchez peut-être des techniques, des stratégies ou des procédures que vous pourriez dupliquer et appliquer au quotidien.
Le problème, c’est que même si ces techniques, ces stratégies et ces procédures fonctionnent aujourd’hui, ce ne sera peut-être plus le cas demain.
Ne perdez pas votre temps à chercher des modèles qui marchent. Apprenez plutôt l’art de vous adapter aux circonstances du moment. Et à en tirer parti.
La voix du Kenpo
Voici les 9 principes de l’enseignement de Musashi :
1. Évitez toutes pensées perverses.
2. Se forger dans la voie en pratiquant soi-même.
3. Embrasser tous les arts, et non se borner à un seul.
4. Connaître la voie de chaque métier, et non se borner à celui que l’on exerce soi-même.
5. Savoir distinguer les avantages et les inconvénients de chaque chose.
6. En toute choses, s’habituer au jugement intuitif
7. Connaître d’instinct ce que l’on ne voit pas.
8. Prêter attention au moindre détail.
9. Ne rien faire d’inutile.
Je vous recommande vivement de lire Le Traité des Cinq Roues de Miyamoto Musashi.
Même si ce traité porte en priorité sur les arts martiaux, et sur le combat au sabre, ses principes n’en restent pas moins applicables à tous les aspects de votre vie.
Ce n’est pas simplement un livre sur les stratégies guerrières. C’est un aussi un livre qui enseigne un art de vivre toujours valide aujourd’hui.
Le Traité des 5 roues est considéré comme un classique de la littérature universelle.
« Je comprenais bien comme il est difficile de maintenir une position face aux événements. […] J’ai appliqué les principes (avantages) de la tactique à tous les domaines des arts. En conséquence, dans aucun domaine je n’ai de maître. »
Miyamoto Mushashi – Le Traité des Cinq Roues.
Photo © Anyka – Fotolia.com
Sympa je ne connaissais pas la référence.
Dans ce que tu as écrit, on peut aussi voir que Musashi est imprévisible. Dans le cas n°1 par exemple, ses adversaires essayent de monter une stratégie sur ce qu’ils savent de Musashi (habitude d’arriver en retard). Pourtant, ce dernier change complètement d’habitude et arrive très en avance. Ce qui le fait gagner.
Après, c’est pas vraiment applicable pour le business :-D
Oui, il est imprévisible dans les 3 cas.
Merci Cedric ,c’est vraiment génial cet article.Il se mélange les leçons de vie, le développement personnel et des astuces très originales!!!
Chapeau!
J’avais compris la « leçon à en tirer » avant de la lire :)
En tout cas les 9 principes cités dans cet articles sont tout bonnement excellent !
Surprendre et innover sont des techniques la plupart du temps imparables. Elles se sont vérifiées à de multiples reprises en matière de combats. Lors de la seconde guerre mondiale, le débarquement allié devait se faire le long des plages vendéennes, longues et plates.
Il s’est fait en Normandie (tout le monde le sait) à la surprise générale. Et qui plus est par un temps exécrable où jamais l’ennemi ne pensait que ce fut possible. Ce fut un élément déterminant dans l’issue de cette guerre.
Alors sur internet et ailleurs, on peut penser qu’on se crée un avantage certain si on sort des clichés, de ce qui est prévisible… Bref, si on innove. Mais évidemment, c’est loin d’être facile…
Sam
Merci pour l’article, ces conseils me semblent tous très judicieux ! Je pense que savoir prêter attention aux moindres détails est particulièrement important lorsque l’on veut faire du marketing sur internet !
Bonjour
merci pour cet article vos lecons sont très intéressantes et des aujourd’hui je vais les mettre en application§ J’attends avec impatience vos prochains articles!
t si mes articles sont percutants j’aimerais bien participer à l’évènement GAGNER DE L’ARGENT SUR INTERNET
Pour participer contact Cédric par mail, toute les explication sont ici:
http://www.virtuose-marketing.com/nouvel-evenement-gagner-de-largent-sur-internet-les-astuces-qui-marchent/
> si mes articles sont percutants j’aimerais bien participer à l’évènement GAGNER DE L’ARGENT SUR INTERNET
Trop tard…
C’est souvent « trop tard » lorsqu’on « aimerait bien » faire quelque chose… « Trop tard » parce que ceux qui ont agi ont pris les places :)
Cédric
bonjour Cedric,
Le monde bouge alors bougeons avec, avec l’évolution fulgurante des technologies de l’information, il faut mieux apprendre à s’adapter et créer une réponse adéquate à chaque situation ce qui implique une réflexion deux plus vite que la normale
Cette démonstration est fulgurante car non seulement elle fait appel à une expertise dans son domaine mais également à la nécessité de la stratégie. Un peu comme le racontait La Fontaine dans ces fables. Pour réussir on doit se surpasser et toujours montrer que l’on apporte plus que son concurrent.
Personnellement je trouve la comparaison extrêmement pertinente.
Bravo
Bonjour à tous, Salut Cédric,
Super cette petite histoire…
Ce que j’en retiens, c’est qu’il ne faut pas hésiter à sortir du système
(ou en tout cas à en être très près du bord) pour s’en sortir.
Bref…
Sortir du lot, oublier les conventions, nager à contre courant… c’est à
ce prix qu’on fait son trou.
Sur ce, bonne soirée…
@ Ludovic,
je découvre ton post après avoir édité le mien, c’est curieux je pensais au même film, que j’ai revu (avec toujours autant de plaisir) récemment.
Mais le post de Cédric, m’a également fait penser au film « Zatoichi » de Takeshi Kitano.
A voir aussi, si ce n’est déjà fait.
Cordialement,
Albin
Pour l’anecdote, ton histoire m’a fait pensé à cet excellent film :
« le dernier Samouraï » avec Tom Cruise…
Il y est question de toutes ces valeurs incroyables si chères aux samouraïs.
Excellente référence Cédric!
Je connaissais déjà le personnage et c’est une très noble référence, bravo.
D’ailleurs, j’ai beaucoup de respect pour la tradition japonaise.
La lecture de ce livre peut effectivement se révéler des plus intéressant !
Merci de nous le proposer.
Excellente journée,
Albin
Bonsoir,
j’apprécie aussi beaucoup ces types d’écrits asiatiques , dépouillées, tranchants comme le fil du rasoir et néanmoins riches d’enseignement. Le dernier que j’ai lu est Hagakuré le livre secret des samouraïs qui traite justement du code de vie et d’honneur des samouraïs.
http://amzn.to/seHwIH . Voici quelques bribes de l’excellent film Gostdog interprété par qui y fait largement référence http://www.dailymotion.com/video/x5q5ei_hagakure-le-livre-secret-des-samour_shortfilms. Forest Whitaker y est grandiose.
Merci pour cette histoire
Noé Facq
Salut Cédric,
Moi aussi ça m’a rappelé le film « Le dernier Samouraï » mais aussi un vieux jeu vidéo de stratégie (Shogun Total War) où se battaient des armées de samouraïs…
Sinon, je résumerais cela comme ça :
1 – avoir un business qui s’appuie sur des valeurs
2 – s’adapter aux situations nouvelles avec des stratégies adaptées
Ca me semble être un bon début pour une feuille de route !
Benoît
Superbe article!
Une excellente histoire bien ficelée avec de belles leçons qui font réfléchir avec en bonus 9 principes qui peuvent s’inscrire dans une philosophe applicable dans plusieurs activités.
Je ne retiendrai qu’une chose , surprendre, etre là où on ne nous attend pas , dans la vie comme pour internet .
Merci
Bonjour, Cédric
Voilà de bons outils pour mener sa vie : s’adapter aux circonstances et étonner l’autre, en face de soi.
Personnellement, je me fie souvent à mon intuition, une petite voix qui m’indique la voie à suivre.
Un grand merci pour ces histoires, que je ne connaissais pas
A bientôt
Jacques (Secret beauté intérieure)
Salut Cédric,
Je suppose que tu connais le fameux livre de Sun Tzu, « L’art de la guerre »?
Un livre fabuleux sur des techniques de guerre utilisées par les samouraïs.
Les techniques sont a s’inspirer et a réutiliser dans la vie, surtout dans le monde de l’entreprise.
Il est beaucoup question de psychologie social. Très instructif.
Si tu ne le connais pas, je te le conseille vivement.
Cordialement,
> Je suppose que tu connais le fameux livre de Sun Tzu, « L’art de la guerre »?
Oui, je le cite souvent dans mes articles.
C’est une approche violente du commerce tout de même : je préfére les partenariats et la coopération ! Je ne vois pas mes concurrents comme des ennemis à abattre ;-)
Apparemment, tu n’as pas compris mon article.
Je t’invite à le relire. Il n’a jamais été question de violence ou de considérer la concurrence comme des ennemis à abattre…
Disons que ce sont les exemples qui sont violents… Le samouraï en question ne semble pas respecter tous les codes d’honneur et d’éthique, il a quelque chose de machiavélique. Mais d’efficace, certes.
Disons que nous n’avons plus ces habitudes de duels et de défis guerriers, ce qui rend la transposition des principes pas toujours évidentes, mais à la relecture je comprends mieux l’idée : il ne s’agit pas en effet d’abattre ses ennemis (pouvoir par rapport à un autre individu) mais d’utiliser au mieux ses propres ressources (pouvoir personnel) !
oups, j’aurai pas aimé être à la place de ces gens là qui ont tous subi des défaites.
Je préfère de loin etre comme musagi. Quelqu’un qui en toute circonstances sait s’adapter au conditions pour etre le meilleur.
Il y a acteur chinois qui disait: la victoire n’est pas dans l’art que l’on pratique; mais plutôt dans la maitrise de soi.
lorsqu’on se connait, on arrive à s’imposer partout, parce qu’on adopte les conditions qu’il faut
C’est un article très instructif et je suis en parfait accord avec toi. L’on peut tirer un enseignement pour tous les domaines de la vie de cet art de la guerre. Après c’est un peu comme l’histoire du verre à moitié plein, à moitié vide, chacun d’entre nous à sa manière de percevoir une réalité.
Etre imprévisible, savoir saisir les opportunités et contrer les menaces de façon non-conventionnelle, voilà un bon cocktail pour réussir son business en déstabilisant ses concurrents..